En opposition totale avec la photographie taoïste, il y a le « safari » photo ou le but est de figer un instant capté sur un animal lointain, parfois même à peine un détail. Pratique honorable, mais dont la philosophie m’échappe, je dois bien l’avouer. 

Ainsi, photographier le trou de balle d’une hirondelle en vol…

L’hirondelle, c’est un des sujets les plus difficiles en photo animalière :

• Elle vole vite, jusqu’à 100 km/h,

• Elle change de direction brutalement,

• Elle est petite et sombre et bien souvent à contre-jour,

Et si on vise… un détail anatomique extrêmement précis et petit, comme “le trou de balle” (soyons techniques, le cloaque), il faut :

• Une résolution extrême (genre capteur de 60 Mpx ou plus),

• Un suivi autofocus AI de très haut niveau (Canon R3, Olympus system, Nikon Z9),

• Une optique de 800 mm ou plus,

• Une excellente lumière (plein soleil, ouverture correcte),

• Et une chance énorme, plus des heures de patience

📷 Techniquement faisable ? Oui, mais c’est un exploit quasi mythique, du niveau des photographes pros en très long affût, avec du matériel hors de prix.

🧠 Artistiquement intéressant ? Chacun se fera son opinion … 

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